Stefan Zweig mon amour ! Comment arrives-tu à toujours être si juste dans tes sentiments ? Une telle profondeur dans tes paroles, dans tes ressentis. Je ne me lasse jamais de découvrir tes nouvelles et je me sentirais bien orpheline de tes textes quand j’en aurais fait le tour.
Cela fera ma deuxième chronique sur cet auteur et j’ai un peu peur de me répéter tant j’aime la façon dont il parvient à créer. Stefan Zweig, nous sert dans ses nouvelles des histoires bouleversantes. De part sa simplicité, la profondeur des émotions ou simplement par la beauté des images. Ses histoires rarement joyeuses semblent nous être contées de façon personnelle. La tristesse envahie sa plume pour dérouler une histoire intense. Comme si l’horreur de ses récits renforçait la puissance des mots.
Amok, c’est une maladie qui touche les hommes dans les régions isolées des forêts tropicales. C’est la capacité d’un homme à tout détruire sur son passage, obnubilé par la poursuite de l’objet de son désir. C’est un homme, un médecin qui touché par cette maladie va tout faire pour suivre une femme. Mais cette femme avait besoin de lui en tant que médecin pas en tant qu’homme. Et ce dernier n’a pas su faire la part des choses.
Un homme aveuglé par sa passion, une folie si intense et si rapide qu’il ne peut ni la maîtriser, ni la contenir. Il est submergé par celle-ci au point de briser toutes ces convictions de médecins, avec en premier lieu : aider la personne !
En pleine errance, il vide son sac à un étranger. Car rongé par les remords, il doit se livrer et expliquer son geste. C’est toujours avec profondeur que l’auteur arrive à nous parler des événements qu’il met en scène. Mais pouvons-nous calmer une folie et recommencer à vivre ? Ce livre nous en apporte la réponse !
Zweig m’a encore touché avec ses mots, son récit et la puissance qu’il installe. Ces livres semblent posséder des pouvoirs magiques. Tellement ils touchent avec si peu. J’ai hâte de continuer cette découverte toujours plus poussée de cet auteur !
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*Pour aller plus loin, voici l’histoire : Dans Amok, publié en 1922, est suggéré un bon, usage de l’exotisme : c’est d’abord de rendre problématique le confort d’une formule de croisière… Pour éprouver; en soi et partout autour, la présence d’un royaume primitif, puissant et mystérieux, le royaume de l’Autre, de l’Inhumain, de la Mort… et devenir ainsi un authentique exote (un en -, dehors », un « hors-venu ») sachant « parler et parler longtemps avec toutes les bouches, dans la nuit ». VICTOR SEGALEN, La Marche du feu.
(juste – tu as mis « Srefan » dans ton titre 🙂 tu peux supprimer ce commentaire une fois modification faite)
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Qu’elle réactivité, merci ! Pas besoin de le supprimer, les erreurs ça arrivent je ne m’en cache pas. Merci en tout cas !
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Je compte aussi me plonger plus avant dans Stefan Zweig après avoir tant apprécié Le Joueur d’échecs l’année passée. Tu me confirmes que ça en vaut la peine 🙂
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Oui à chaque nouvelle lecture, je me dis que ce n’est pas possible d’être aussi bon …. pour l’instant si !
Vu l’étendu de ses écrits je pense qu’il y a de la matière pour approfondir la connaissance de cet auteur !
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Bon bon bon il faut vraiment que je continue ma découverte de l’auteur !
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En effet, c’est une nécessité ! ^^
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Je crois qu’il faut aussi que je lise sous peu un autre Zweig! Tu me donnes le goût! 🙂
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J’en ai encore dans ma PAL, mais j’aime bien les espacer pour savourer ses oeuvres !
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Un récit puissant, je confirme.
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Magnifique !
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Je garde un très très bon souvenir de cette nouvelle. Stefan Zweig avait décidément beaucoup de talent.
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J’adore découvrir ses romans car pour l’instant je ne suis pas déçue. Je trouve qu’il mêle une sensibilité rare à des intrigues époustouflantes et tout ça dans de courtes nouvelles …. chapeau !
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