« Le restaurant de l’amour retrouvé » – Ito Ogawa

Le restaurant de l'amour.indd

Lorsque l’on termine ce roman on ne peut qu’être touché par cette jolie histoire. Cela réchauffe le cœur de suivre ce texte qui parvient à nous entremêler les sens. On déguste les plats, on touche les aliments, on sent le doux fumet qui émane de la cuisine, on entend la cuisinière s’activer derrière les fourneaux. Tous ces moments pour nous permettre de lire et vivre ce moment en bonne compagnie.

« Le restaurant de l’amour retrouvé » est un régal ! On va plonger dans la vie très simple d’une jeune femme qui va perdre l’usage de sa voix après une rupture. Elle décide de retourner dans son village, auprès de sa mère et va ouvrir ce fameux restaurant. On suit cette jeune femme qui donne énormément à travers sa cuisine. L’auteure y mêle l’importance de la nourriture à l’éveil de tous les sens. Et c’est tout en finesse que l’on découvre notre récit.

Ce petit roman pourrait être tout en poésie, tant il donne et apporte beaucoup de bonheur. A travers le ton utilisé on ressent une forme de chaleur qui émane de cette lecture. Et pourtant l’histoire n’est pas si gentillette qu’elle semblait être, on découvre d’avantage un texte dur mais attendrissant. Une histoire d’amour bien sûr, mais également de partage. Une histoire qui sera aussi vous donner faim.

J’ai plongé dans ce petit récit sans rien attendre et j’en ressors touchée. Émue par tant de simplicité. Des moments de vie, des moments de vérité qui émanent et permettent à nous le lecteur de ressortir grandit par cette lecture. On mûrit comme le personnage et on découvre ses joies et ses peines, elles semblent être à l’image des nôtres.

Une fois ce texte terminé, on a envie de cuisiner pour les gens qu’on aime. Partager avec eux nos sourires et nos larmes pour passer un moment d’une tendresse et d’une douceur apaisante. On voudrait retourner dans ce restaurant où il fait bon vivre. Où l’amour est présent et se transmet à travers les plats que l’on déguste. Ce roman se lit sans prétention et pourtant il sera vous toucher. Ce n’est pas un coup de cœur ou un chef d’œuvre mais cela n’a pas d’importance ici. Ce texte est à prendre comme il vient avec toute la justesse qui lui est dû : c’est une petite histoire qui se déguste avec tous les sens !

***

*Pour aller plus loin, voici l’histoire : Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Pikobooks dit :

    Aaaaaaaaah ! Il est dans ma wish -list celui-ci et ton article me confirme mon voeu ! 🙂
    Bravo pour cette très jolie chronique.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci ^^
      Tu vas te régaler en le lisant, par contre prévois car il donne faim !!

      Aimé par 1 personne

Répondre à charlitdeslivres Annuler la réponse.