« La grande baleine » – Vincent de Oliveira

Tout d’abord merci aux éditions Autrement pour cet envoi qui signe un partenariat très prometteur je l’espère !

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Avec ce premier roman j’ai apprécié la violence qui en émane. Comme si toutes les horreurs du monde pouvaient être contenues dans ce récit et libérer lors de notre lecture. Mais la violence ne peut amener que de la violence et à la fin de ce texte, on en ressort mitigé car au final il n’y avait que cela ?!

Dans ce livre on va plonger dans un monde post apocalyptique où la nature s’est rebellée et à créée sur la terre un hiver glacial interminable. Les livres parlant de ce thème auront donc envahis cette rentrée littéraire. Loin de me déplaire, je trouve cela toujours intéressant d’aborder ce sujet inconnu et pourtant préoccupant. Cet auteur prend le parti de nous plonger dans un monde où l’homme est redevenu encore plus cruel pour survivre. Bien plus qu’à l’heure actuelle c’est : « tuer ou se faire tuer ! »

C’est étrange car dans le résumé de ce texte, on nous annonçait plutôt de l’espoir. Face à un résumé rempli d’espoir, on nous sert un texte où la cruauté et l’horreur des hommes n’a aucunes limites. Sans rédemption, chacun tue, torture et tente de sauver sa peau par tous les moyens. Il est vrai que l’on va parler une ou deux fois de « la grande baleine » ou de revoir le soleil, mais rien à voir en comparaison à ce que l’on nous annonçait … Je peux donc comprendre les personnes qui n’ont pas apprécié cette lecture tout simplement parce qu’elles en avaient attendu autre chose.

Soyons clair l’horreur ne me dérange pas et j’ai trouvé que ce jeune auteur nous présentait un texte d’une grande force dans cette brutalité. Mais autant l’assumer au lieu de tenter de le camoufler par un résumé falsifié. Si vous souhaitez un texte doux où l’espoir est au rendez vous, passez votre chemin. Ici vous allez pénétrer dans un monde noir où la mort et le viol font parti du quotidien.

L’homme n’est qu’un animal et livré à aucunes lois, il redevient sauvage. Cette idée est très intéressante car il éveille dans notre conscience une vraie interrogation. Que faire face à la solitude, face à notre propre barbarie. Ce texte est froid et nous montre une société livrée à elle-même. Seule et abandonnée les personnages tentent de survivre, se battre et surtout sauver leur peau ! Loin du texte attendu, j’en ressors tout de même mitigée car je trouve cela réducteur de ne limiter l’homme qu’à cela.

***

*Pour aller plus loin, voici l’histoire : Depuis les Neiges de Juin, le soleil est invisible. Nul ne sait combien de personnes ont survécu, ni où elles se cachent.
Anton est en route vers l’Ecosse où il espère trouver la grande baleine, ultime symbole d’un monde animal aujourd’hui disparu. Ivan s’est juré d’escalader les Alpes pour apercevoir, une dernière fois, le bleu du ciel derrière les nuages. Poursuivant leurs quêtes à travers les paysages désertiques d’Europe centrale, ils devront affronter le froid, la faim et la violence des hommes.

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Yuyine dit :

    Merci de nous avertir de l’erreur à ne pas commettre en lisant le résumé. Malgré tout, ça me donne du coup plus envie de lire ce roman car je préfère autant la noirceur que l’espoir dans ce genre de monde.

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    1. Au moins tu sais à quoi t’en tenir ! ^^

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