Rentrée littéraire : « Lucie ou la vocation » – Maëlle Guillaud

En refermant ce texte, j’ai du mal à retrouver mes idées et de vous en parler de façon objective. En effet dans ce texte, on appréciera le texte court et concis qui met en valeur deux aspects très intéressants et différents du monde religieux. D’une part la volonté d’une femme à devenir religieuse et de l’autre l’incompréhension des personnes extérieurs. Mais il me semble que le texte soulève plusieurs problèmes sans pour autant nous donner les débuts de solution. Revenons plus en profondeur dans ce texte.

Dans ce livre on va suivre le parcours de Lucie, une jeune femme qui décide de vouer sa vie au seigneur et donc de devenir religieuse. Pour ma part ce texte relève de l’interrogation. J’ai beaucoup de mal à concevoir comment dans notre société actuelle on peut encore se tourner vers cette voie. A mon plus grand malheur, on ne me donnera que des brèves réponses peu concluantes. A travers Lucie, c’est toute la communauté religieuse qui est décortiquée. Malgré le texte concis, on appréciera cette critique dans un monde que l’on pourrait enjoliver, mais qui n’est que normal, avec ses failles et ses faiblesses. Ici on critique ce monde où la Foix n’est plus le seul moteur de ces religieuses : argent, pouvoir, reconnaissance et j’en passe.

L’auteure tente également de nous présenter un autre aspect de cette vie : l’incompréhension de la famille et des amies. Pour cette partie, je trouve ici encore que le roman aurait bien plus pousser sa réflexion. On ne fait que survoler cette réalité qui me semble omniprésente pour les familles et amies qui voient un être cher partir dans ces congrégations religieuses. Là où les portes sont fermées, le monde extérieur ne peut pas savoir ce qu’il s’y passe et ne possède que sa propre imagination pour combler les blancs.

Dans cette lecture il y a deux poids deux mesures. J’ai apprécié le côté court du texte, on ne s’étale pas. On met sous lumière que les moments important à notre histoire. Ce qui fait de ce livre, une lecture rapide sans temps mort. Mais d’un autre côté j’aurais apprécié que l’on peaufine nos réflexions, on comprend la volonté de l’auteure de présenter une communauté de femme où la perversion est omniprésente. Je pense que le sujet était énorme, et bien trop complexe à traiter en si peu de page. Un texte qui permet de remettre en considération la place de la religion autant pour le pratiquant que pour le non croyant.

***

*Pour aller plus loin, voici l’histoire : Avec une sensibilité et une justesse infinies, Maëlle Guillaud nous entraîne dans un monde aux règles impénétrables.
En posant la question de la foi et en révélant sa puissance à tout exiger, Lucie ou la vocation entre en résonance avec l’actualité.

8 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. revanbane45 dit :

    Ce n’est pour le coup pas un livre que je lirais…

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    1. Je peux comprendre. Je ne m’attendais pas à ça en ouvrant le livre …

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  2. Yuyine dit :

    Je pense que je ne lirai pas cet ouvrage au vu de ta chronique. Si la réflexion n’est pas plus approfondi que cela je n’y trouverai rien qui m’intéresse malheureusement.

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    1. Je pense que tu peux t’en passer en effet. Ça se lit vite mais au final ça reste très vite, hop on passe à autre chose ^^ !

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  3. Le sujet me tenterai mais si il est juste effleuré c’est dommage

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    1. Pour ma part je n’ai pas trouvé que le livre allait en profondeur des choses et ça m’a beaucoup dérangé. Dans ce cas je préfère être honnête et ne pas te le conseiller !

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